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 [Militar] Tactique: Tactique (FR-Traduzir)

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Ana Catarina de Monforte
Condessa de Ourém
Ana Catarina de Monforte


Mensagens : 517
Data de inscrição : 16/02/2011
Localização : Condado de Ourém

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MensagemAssunto: [Militar] Tactique: Tactique (FR-Traduzir)   [Militar] Tactique: Tactique (FR-Traduzir) EmptyQua maio 25, 2011 8:18 pm

Citação :

    La fin du Moyen-Âge, le rôle de la cavalerie lourde était fortement réduit : du point de vue militaire, elle avait quasiment la même importance que les troupes de fantassins et de lanceurs. Les stratèges savaient qu'il était futile de charger des troupes d'infanterie bien implantées et disciplinées. Les règles avaient changé. Les pieux, les pièges à chevaux et les tranchées étaient couramment employées par les armées pour les protéger contre les charges de cavalerie. Les charges menées contre les rangs serrés des soldats armés de piques et les archers et/ou les tireurs se transformaient en boucherie où on avait peine à distinguer les cadavres des hommes de ceux des chevaux. Les chevaliers devaient alors combattre à pied ou attendre le moment opportun pour charger. Les charges dévastatrices restaient encore possibles, mais seulement lorsque l'ennemi était en fuite, désorganisé, ou qu'on avait réussi à le chasser de derrière ses défenses.

    Tactiques des troupes équipées d'Armes à Jet

    Les archers à pied combattaient en formation compacte de plusieurs centaines - voire de plusieurs milliers - d'hommes. À moins de cent mètres de l'ennemi, une flèche d'arbalète ou de grand arc pouvait pénétrer une armure. À cette distance, les archers visaient des cibles individuelles. Ce genre d'actions rendait l'ennemi fou de rage, surtout s'il ne pouvait pas riposter. Dans une situation idéale, les archers décimaient la formation ennemie en tirant sporadiquement sur elle. L'ennemi était certes protégé de la cavalerie derrière les pieux, mais il ne pouvait éviter toutes les flèches ou les traits qui pleuvaient sur leur tête. Si l'ennemi quittait sa protection et chargeait les archers, la cavalerie lourde intervenait pour sauver les archers. Si la formation ennemi défendait son territoire sans bouger, les pertes pouvaient atteindre une telle proportion qu'une charge de cavalerie légère suffisait alors pour anéantir l'opposant.
    En Angleterre, le rôle des archers était reconnu et ceux-ci étaient bien payés, parce que les Anglais étaient désavantagés lorsqu'ils faisaient la guerre hors de leur île. Lorsqu'ils apprirent à utiliser ces grandes unités d'archers, ils commencèrent à remporter des victoires, même s'ils étaient généralement en nombre inférieur. Profitant de l'avantage que leur conférait la portée des grands arcs, les Anglais développèrent la tactique du tir de barrage. Plutôt que de viser une cible individuelle, les grands archers visaient la zone qu'occupait l'ennemi. Leur puissance de tir pouvait atteindre 6 flèches à la minute: 3 000 grands archers pouvaient donc tirer 18 000 flèches par minute sur une formation ennemie. L'effet de ce tir sur les montures et les hommes était dévastateur. Les chevaliers français qui prirent part à la Guerre de cent ans parlaient de cieux obscurcis par les nuées de flèches et du sifflement des projectiles.
    Les arbalétriers devinrent incontournables dans les autres armées européennes, tout spécialement dans la milice et dans les forces armées professionnelles levées par les villes. Avec un minimum d'entraînement, un arbalétrier devenait un soldat efficace.
    Vers le XIVième siècle, les premières armes à feu de poing firent leur apparition sur les champs de bataille. Lorsqu'elles devinrent efficaces, leur puissance surpassa celle des arcs.
    La difficulté rencontrée avec les archers est qu'il fallait les protéger pendant le tir. Pour être efficaces, il leur fallait se trouver relativement près de l'ennemi. Les grands archers anglais emportaient des pieux sur le champ de bataille et les enfonçaient dans le sol à l'aide de maillets. Il les plaçaient devant l'endroit duquel ils désiraient tirer. Ces pieux les protégeaient de la cavalerie ennemie. Ils comptaient sur leur puissance de feu pour combattre les archers ennemis. Ils étaient en position d'infériorité en cas d'attaque de fantassins ennemis. Les arbalétriers portaient un grand bouclier, le pavois. Il était muni de supports et pouvait former de véritables murailles derrière lesquelles les hommes pouvaient tirer.
    Vers la fin de cette époque, les arbalétriers et les soldats armés de piques combattaient ensemble en formations mixtes. Les piques servaient à repousser les unités de combat rapproché ennemies, pendant que les troupes équipées d'armes de jet (arbalètes) ou d'armes à poing tiraient dans les formations ennemies. Ces formations mixtes apprirent à se mouvoir et à attaquer. La cavalerie ennemie devait se retirer devant une force disciplinée constituée de soldats armés de piques, d'arbalètes et d'armes à poing. Si l'ennemi ne pouvait riposter en utilisant la même technique, il avait peu de chances de remporter la victoire.
    Tactiques de l'Infanterie



    Les Suisses devinrent réputés pour leur capacité à combattre avec des piques. En fait, ils utilisaient fondamentalement la formation de la phalange grecque et maniaient adroitement les longues piques lors des combats. Ils formaient des carrés d'hommes et les quatre rangs extérieurs tenaient leurs piques légèrement inclinées vers le sol, formant ainsi un barrage efficace contre la cavalerie. Les rangs arrières étaient armés de piques équipées de lame pour attaquer les ennemis se rapprochant de la formation. Les Suisses étaient tellement bien entraînés qu'ils étaient capables de se mouvoir avec célérité, ce qui faisait également de cette formation de défense une formation d'attaque efficace.
    La réponse aux formations serrées armées de piques fut l'artillerie qui ravageait les rangs des formations denses. Il semble que ce soient les Espagnols qui l'utilisèrent efficacement pour la première fois. Ces derniers combattaient aussi les soldats armés de piques de manière efficace avec des troupes équipées d'épées et de bouclier. Les soldats portaient des armes légères et pouvaient se faufiler entre les piques et livrer combat avec de courtes épées. Leur bouclier était de petite taille et fort maniable. À la fin du Moyen-Âge, les Espagnols furent également les premiers à s'essayer aux formations mixtes composées de soldats armés de piques, d'épées, et d'armes à poing. C'était une force efficace qui pouvait affronter tout type d'opposants sur divers terrains, à la fois en défense et en attaque. À la fin de cette ère, les Espagnols représentaient la force de combat la plus efficace d'Europe.

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